Comme on avait pu le découvrir lors de son interview, Florent Beuchet apprécie particulièrement les rums jamaïcains.Voyons donc comment se comporte cet Hampden, distillerie existant depuis 1753…
Nez : la densité est clairement là pour un Hampden assez lourd. Il y a une note chimique (peinture fraîche) tandis que d’autres arômes semblent faire des va et vient. On a des fruits compotés et caramélisés (prune, figue), des raisins secs une note médicamenteuse et végétale aux accents de radis noir. Il y a alors des amandes torréfiées, de la crème fraîche et un peu de passion. Il devient avec l’aération plus fondu et gagne un peu de fraîcheur (verveine). C’est un joli nez, bien dense malgré la réduction.
Bouche : la texture est minimaliste tandis que le caractère lourd devient moins tangible. On a bien cette note de peinture mais c’est la végétation qui est de retour en entrée de bouche avec de la verveine bien présente , un peu de raisins secs et de la crème. C’est un peu de ginseng, de l’ananas et de la cannelle que l’on obtient en seconde partie de bouche. L’amertume ressort clairement mais la seconde gorgée permet de sentir un fruité caramélisé proche de celui perçu au nez. Cela devient alors plus agréable avec un bon contraste en bouche.
Finale : plutôt moyenne mais avec une persistance qui tient la route. On a une note plus caoutchouteuse avec de l’ananas et des raisins secs. L’arrière-bouche reprend les notes végétales et le pain aux raisins. La fraîcheur est encore de la partie en fin de bouche.
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