Hanyu fut créée dans les années 40 mais fermée en 2000 avant d’être détruite en 2004. Cette version limitée à 3690 bouteilles est composée de 6 millésimes (1985/86/88/90/91/2000) et de pas moins de 14 fûts. Alors que son prix aux enchères s’envole, voyons s’il s’agit d’un whisky bling-bling ou d’un véritable joyau ?
Nez : c’est assez étrange, tout du moins surprenant. La base est pourtant faite de chocolat noir, de biscuit au sésame, d’une pointe de gingembre ainsi que des fruits secs (noix en tête). Derrière ce paravent sucré, on retrouve de la sauce aux poisson et du soja qui donnent un joli twist salé. Le tout semble revenu dans un creuset caramélisé accompagné de cuir. De belles odeurs et une certaine mouvance inédite alors que c’est parfois un peu bancal. Un nez vivant.
Bouche : la texture est ample et huileuse (un excellent point) avec une profusion d’orange, de chocolat au sésame et de malt. Cela pourrait être lourd et gauche mais on entrevoit de la subtilité avec du soja frais et du gingembre. Il y a par contre un peu de sucre artificiel qui vient se noyer dans ce profil solide.
On est un peu décontenancé par la simplicité ambiante, par le fait que l’on fait rapidement le tour de son propos. Mais cette bouche facile est intéressante.
Finale : elle est puissante avec l’orange qui demeure au premier plan. On retrouve aussi du pain d’épice et du gingembre pour un caractère punchy. L’arrière-bouche est plus exiguë avec du malt, de l’orange, du gingembre et de la cannelle.
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