Il y a environ 10 ans, Highland Park avait encore une gamme solide, depuis détentrice d’une aura nostalgique assez prononcée. Alors que nous avions testé le 2014, on va pouvoir observer si une mutation féroce a réellement eu lieu…
Nez : le miel semble vouloir jouer au petit chef apportant une impression de puissance. Cette gourmandise s’associe à des agrumes (oranges, citron) mais aussi à des fruits secs, de l’amande principalement mais des cajous et de pistaches. Il y a ensuite des notes florales de pâtisserie (loukoums à la rose), un peu de fruits exotiques (ananas, kiwi et bananes de salade de fruits) et quelques touches boisées. C’est joliment empaqueté, la gelée royale, le cacao et le kirsch gagnant du terrain avec un peu de tabac et de glace au caramel. Ça manque un peu de peps, les senteurs sont un peu diluées mais c’est un nez à la cool, avec quelques finesses appréciables.
Bouche : la texture fluide (miel de bruyère) est très agréable et on regrette simplement son manque d’engagement, d’impact en bouche. On a les fruits secs et notamment les noisettes qui prennent l’ascendant avec du tabac, des oranges confites et du bois. Ce dernier gonfle en seconde partie de bouche tandis qu’on retrouve des fleurs (rose, lavande), du kirsch, des abricots secs, du chocolat au lait et des épices (poivre blanc). On sent le poids de la dilution, les arômes passant très rapidement mais l’assortiment d’arômes fonctionne très bien, avec des contrastes plutôt maîtrisés.
Finale : c’est plutôt court mais la persistance rattrape cela. Le miel, le sucre glace, les abricots secs, les dattes, le tabac, le chocolat et le cacao apparaissent. C’est plus sec pour finir en rupture.
Music Pairing : Feist – Mushaboom
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