Ce whisky réduit possède une part d’histoire. En effet, la reine fêtait ses 25 ans au pouvoir et entama notamment un périple de trois mois à travers tout le territoire. Un whisky qui sent la gelée royale ?
Nez : on a du miel de bruyère qui est extrêmement présent, avec une note crémeuse (beaucoup de crème fraîche liquide), avec de la pierre froide, une pointe florale discrète. Ce n’est pas puissant mais ce n’est pas anodin non plus. On perçoit une once de fumée très légère (aux accents pétrolifères), un peu de sel, du malt caramélisé, de la fleur d’oranger, du lait d’amande mais aussi un bouquet de fleurs (acacia, magnolia, lilas). On a un peu de poivre et de muscade et voilà le nez bouclé. C’est assez subtil et bien fait.
Bouche : c’est doux avec toujours une note de miel de bruyère au sein d’une texture soyeuse. Malheureusement, la dilution semble avoir un peu entamé l’expressivité de ce dram. Cependant, la fumée monte avec une puissance contenue avec de l’orange, du chocolat au lait, de la crème chantilly. L’arrivée de la muscade et du poivre (plus prégnant) a lieu durant la seconde partie de bouche. L’ensemble est très cohérent et parfaitement amené avec un fil conducteur floral (lilas, acacia en guests) ciselé qui reste tout le long de la bouche.
Finale : on retrouve le miel légèrement fumé mais ce sont les épices qui dominent avec du poivre notamment. C’est plus sec dans l’arrière-bouche avec des notes de bois secs.
2 Comments
hartist
8 août 2015 at 11 h 59 minBonjour les pros
Encore une petite merveille non?. Mais d’où vient-elle?. Il va falloir arrêter maintenant : je viens d’acheter le Laphro et l’Ardmore récemment tous 2 testés mais là je n’ai plus de pépètes!!
A fait oublié c’est y pas plutôt avec er?. C’est qu’on n’est pas en Savoie nous!!!.
Bien amicalement, bon we.
Sylvain
Thomas
8 août 2015 at 16 h 54 minBonjour l’Hartist,
Une merveille non, mais cela fait toujours plaisir d’avoir un Highland Park qui respire la bruyère. Il provient d’un sample goûté en aveugle (il y en aura quelques autres les jours à venir). La bouteille est, je pense, introuvable ou à des prix indécents.
L’avantage de ce genre de bouteilles est d’exprimer une autre époque de la distillerie, ce qui est toujours pertinent.
Evidemment « er » merci pour la correction ;).
Amicalement.