Edition limitée à 240 bouteilles et apparue sur le marché l’année passée, elle est le fruit du travail de Silver Seal, embouteilleur mythique dont la qualité n’est plus forcément régulière. Un petit revival pour la route ?
Nez : tiens, nous voilà dans un monde humide. Une légère tonalité côtière met en exergue de la craie, du citron, du kalamansi ou encore un peu de fruit de la passion. Le miel de bruyère permet de nous situer sur la carte maltée sans équivoque. On perçoit ensuite de la glace à la vanille, un peu de mangue et des herbes fraîches (persil, verveine). C’est de haute tenue avec une qualité qui saute aux narines. En effet, on a à la fois la gourmandise du miel et des fruits et la fraîcheur des côtes et des herbes. Passons à la suite. L’eau ne change pas forcément la donne mais rend plus lisible le fruité, tout en amenant un peu plus de brise marine.
Bouche : on retrouve l’essence du dram rencontrée au nez. On débute sur du miel et pas mal d’agrumes (kumquat, citron vert) tandis que les herbes se font leur place avec du menthol, de la verveine, de la chicorée, du persil et de la genièvre. Les fruits exotiques font une brève apparition en seconde partie de bouche mais restent secondaires. Le tout est accompagné de craie et de vanille. Une bouche moins aisée que le nez, plus déséquilibrée aussi (herbes amères) mais cela reste très bon. L’eau maintient parfaitement le cap avec un aspect passion-mangue un peu plus palpable mais toujours inféodée à la seconde partie de bouche.
Finale : moyenne avec un petit retour de la passion accompagnée des herbes fraîches bien marquées que l’on avait noté en bouche. L’arrière-bouche est plus crémeuse avec de la glace à la vanille mais toujours pourvu de notes bien herbacées avec des notes d’infusion (eucalyptus, verveine) laissant place à une amertume herbacée.
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