Hunter Laing, pour sa première année d’existence, a fait suffisamment de profits pour lui permettre d’investir. Un montant à 7 chiffres semble avoir été déboursé pour avoir un spacieux espace de stockage. Cette nouvelle infrastructure devrait alléger l’administration des stocks tout en garantissant un accès rapide à ceux-ci…
Au printemps 2013, l’illustre embouteilleur Douglas Laing se scindait en deux. Après 40 ans de collaboration, Fred et Stewart, les frères Laing, décidaient de donner un coup de neuf à la maison de négoce. Hunter Laing se constituait donc des Single Malts des séries Old Malt Cask, Old & Rare et Douglas of Drumlanrig et des Single Grains de la série The Sovereign. Douglas Blend, John Player Special, Langside et House of Peers complètent le tableau. Les fils de Stewart, Andrew et Scott, instigateurs d’Edition Spirits, migraient également avec leur firme dans l’industrie familiale.
Pour sa première année d’existence, en plein essor du marché, Hunter Laing peut déjà se targuer de prôner un développement rapide. Jusque-là, les stocks étaient répartis dans quasiment 90 lieux différents. Le plus imposant pouvait alors contenir 2 000 fûts. Par volonté de centralisation, ils ont dû débourser une grosse somme afin d’acquérir un entrepôt de 35 000 square feet soit environ 3 250 m². Sa capacité sera d’environ 15 000 fûts et il sera situé dans une ville du South Lanarkshire, division écossaise qui contient notamment une partie de la banlieue de Glasgow.
Alors que la direction d’Hunter Laing devrait faire migrer les stocks en janvier ou février 2015, elle s’est laissée une marge de manœuvre en acquérant des terrains autour de ce nouveau bâtiment pour pallier à une éventuelle augmentation de la demande. Stewart justifie au Herald Scotland cette stratégie par des arguments pragmatiques :
« Cela nous permettra pour une fois de stocker la majorité de notre whisky dans nos propres locaux. Pour le moment, notre whisky est, de manière ridicule, dans 87 lieux différents. »
« On peut considérer deux choses. Premièrement, toute la bureaucratie et la paperasserie dues aux 87 sites ; deuxièmement, quand nous avons besoin d’échantillons, nous devons les demander aux entrepôts ou aux distilleries. Cela peut prendre pas mal de semaines avant qu’on les récupère. » Dans le futur, nous aurons tout sous la main. Au lieu d’attendre 4, 5, 6 semaines, nous n’aurons pas à attendre plus de deux jours, ce qui sera un plaisir pour nous tous. »
Et il conclut ainsi:
« Nous serons maîtres de notre destin en terme d’accès à notre whisky ».
La firme Hunter Laing semble donc avoir de beaux jours devant elle avec une ambition qui l’amènera peut-être à acquérir une distillerie…
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Highland Journey Hunter Laing voyage sur les terres du blended malt | Whisky and Co
1 octobre 2014 at 14 h 13 min[…] branche familiale historique, Douglas Laing. Après avoir augmenté sa capacité de stockage (voir ici), la firme drivée par Stewart Laing suit les traces de Douglas Laing concernant […]