L’intérêt grandissant pour les whiskeys américains s’était manifesté chez les indépendants et notamment chez Malts of Scotland. Si on regrette l’absence d’indication concernant son origine (précise), on a hâte de voir comment se traduit cette expression du Kentucky…
Nez : on démarre sur des arômes plutôt habituels conviant noix de coco et planche de bois. Pourtant on a un joli effet beurré avec une approche céréalière (blé, maïs). On sent ensuite des fleurs blanches, une pointe de violette, des aiguilles de pin et du toffee. L’ouverture apporte du cumin, du graphite et un voile sucré. Ce dernier semble accompagner de quelques confiseries aux fruits rouges et au café donnant une allure artificielle au second plan. Pendant ce temps, le popcorn (gras) se manifeste de manière plus claire. Un nez assez doux et plutôt plaisant même si c’est trop sage pour nous éblouir.
Bouche : c’est plutôt calme avec une bouche assez étroite. Au niveau aromatique, c’est plutôt plaisant avec cette alliance de bois sec et de popcorn qui se charge d’épices chaudes mais mesurées (gingembre girofle, poivre), d’anis, de menthe et de vanille. Il y a une enveloppe légèrement caramélisée, une once de café et de bonbons aux fruits rouges qui rejoignent les rangs. Plutôt faiblement expressif (à l’aveugle j’aurais dit 46%) mais, par voie de conséquence, il reste très facile à boire.
Finale : plutôt moyen, avec une persistance réduite. On retrouve quelque chose de plus tradi’ avec du maïs, de la vanille, du bois, un peu de coco… Le tout est plutôt calme au demeurant. La seule originalité est cette menthe qui reste sur l’arrière-bouche.
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