Imperial a connu une histoire compliquée et les vieux embouteillages ne sont pas légion. C’est donc avec un certain plaisir que l’on a pu dégoter un échantillon de cet Imperial 1970, issu de la fameuse série des Brown Label…
Nez : c’est étonnamment puissant eu égard à ses 40%. On retrouve du miel de manière franche et nette. C’est alors le zeste d’orange et un fond de compost qui se mettent en branle. On a également un pendant biscuité (biscuits au pavot) qui avance avec un voile de paraffine. On a alors de la poudre d’amande, du Perrier citron, du poivre de Sichuan mais aussi des fleurs (magnolia, capucine) et des abricots. Après quelques minutes, il y a une ambiance de jardin au petit matin qui assez envoûtante. Avec l’ouverture, le miel est moins présent mais le caramel et les agrumes (et notamment de la confiture de citron) sont plus présents, à côté des fleurs (coquelicot en sus). Un joli nez tout en délicatesse.
Bouche : on a une texture douce (effet miellé) et une amplitude tout à fait honorable. On retrouve des traces d’OBE (carton léger), du miel, du malt salé, de la noisette, du caramel mais également de la confiture de citron. La seconde partie de bouche est moins dense, plus florale avec de la violette et de la capucine. Les épices sont également plus vivaces avec du poivre de Sichuan et de la cannelle. Une bouche globalement bien fondue, aisée, avec une puissance contenue mais efficiente.
Finale : elle est moyenne avec une persistance plus simple mais bien présente. Le malt, le sorbet de citron vert, le poivre de Sichuan ainsi qu’un peu de sel. Une coda minimaliste mais plutôt plaisante. Longuement le miel imprègne les papilles avec un reste d’OBE et de fleurs blanches.
Music-Pairing : Philip Glass – Façades
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