Boogieman Import n’est pas un nom courant, dont on voit les bouteilles étalées sur les webshops européens. De fait, ce jeune Impérial, limité à 36 bouteilles, est une opportunité rare de découvrir leurs embouteillages…
Nez : on débute par les grands classiques avec du miel, une touche de fromage frais mais également un peu de bergamote. On a alors du fruit qui part de l’exotisme (jus multivitaminés exotiques) pour arriver sur la mirabelle (peau) et les cerises jaunes. Puis, on passe sur des notes de confiserie qui lui confère une ambiance plus régressive avec des bonbons aux pommes vertes, et des bonbons menthe-chlorophylle. Plus tard, une composante végétale (paille, herbe coupée) vient s’immiscer dans le profil tandis que la fraîcheur règne au sein de ce nez fruité. Une entame agréable qui, avec l’ouverture, se gorge de pêches cuites. La dilution nous laisse entrevoir de l’orgeat, un peu de caramel mais ne transcende pas l’ensemble, désormais plus frais.
Bouche : on part une base miellée évidente mais pas totalement invasive. La texture est riche avec une belle amplitude. Après une phase florale fugace (violette, œillet, pensées), on passe sur des bonbons aux pommes, des pêches cuites et des agrumes (kumquat, orange confite). Pour les accompagner, on a des épices qui compensent l’apport sucré (poivre noir, cannelle). En l’état, c’est une bouche qui fait le job, qui est équilibré mais qui manque de finesse. La dilution offre une expressivité plus à même de nous convenir. Ce regain ne vient pourtant pas avec un affinement. L’ajout d’eau était-il suffisant ? Apparemment, oui. En effet, ce n’est pas la quantité qui semblait poser problème mais tout simplement la structure basale de cette bouche sympathique mais peu raffinée.
Finale : elle est moyenne avec une persistance plutôt convaincante. Les agrumes sus-cités sont cette fois soutenus par des pêches mais aussi les épices et les fameux bonbons menthe-chlorophylle. Avec de l’eau, elle est longue et persistance mais ne change pas de cap avec une vivacité qui ne laisse que peu de place à la subtilité.
Music-Pairing : Bjorn Berge – Black Jesus
Leave a Reply