Un jeune vieux Inchgower, cela a de quoi intriguer. Distillé dans les années 70, il fut embouteillé au milieu des années 80, à 70 proof soit 40%. Une curiosité pour les papilles…
Nez : c’est assez léger avec une jolie note de miel et de tarte au sucre. Le côté pâtissier vient se confondre avec un apport malté, de l’abricot avec du thym. Des notes d’OBE arrivent aussi, avec du papier mâché. L’ouverture apporte du musc et une pointe inattendue de champignon (sous-bois) ainsi qu’une note de crème fraiche légèrement passée, fermière. On a aussi un combo de mousse au citron et la crème d’amande. Un nez subtil et plutôt agréable. Une ouverture prolongée octroie plus de rondeur à l’ensemble et libère du miel de citronnier. On a également l’apparition d’herbe fraîchement coupée et d’une pointe de châtaigne. Il a beaucoup gagné en expressivité.
Bouche : on a une texture ronde et une explosivité en bouche assez étonnantes compte tenu du degré d’alcool. On a toujours le miel (restreint), la noisette, le malt et une note citronnée sucrée qui revient sur le pâtissier. La seconde partie de bouche est plus maltée et peu plus sèche. On est sur un profil peu gourmand même s’il y a une belle consistance, cela ne fait pas de doutes.
Finale : on paie un peu la réduction avec une note métallique (OBE), du citron et du malt. L’arrière-bouche revient sur une note plus fraîche, entre herbe coupée et oseille et un retour un peu chimique. La finale est clairement en dessous
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