Les Inchgower 1982 sont souvent de bonnes pioches si l’on adhère à leur profil, généralement atypique. C’est chez Ian Mcleod que l’on va chercher cet embouteillage de 30 ans qui sortit seulement à 146 unités…
Nez : on marche immédiatement dans le sous-bois. Les feuilles mortes, les champignons en formation et les fougères sont au rendez-vous. Il y a aussi du ginseng par intermittence. Le tout baigne dans un univers crémeux. Ce serait pourtant réducteur de ne le sentir qu’à travers ce prisme. On a aussi de la noisette, une pointe de sucre roux ou encore du chocolat au lait. Un super nez, typique de ces Inchgower 1982 qui vont droit au but.
Bouche : C’est très ample avec des parfums qui viennent tapisser le palais. L’entrée en matière est sur les champignons de cave avant que l’on dérive vers une verdure plus marquée : fougère, pin, feuilles mortes. Cet ensemble est accompagné de crème à l’orange avec une sucrosité bien marqué. La seconde partie de bouche renforce l’agrume et affirme la framboise et le Nutella en tant qu’invités surprises. Pourtant, l’essence même du sous-bois reste toujours dans l’ombre du sucre. Une bouche complète et très gourmande. Le degré d’alcool est bien maîtrisé même si on peut ajouter une pointe d’eau pour le détendre.
Finale : la longue est très bonne. Les notes sucrées sont toujours là (bien là même) tandis que c’est la forêt qui prédomine (fougère) avec du ginseng, qui apporte de l’énergie. L’arrière-bouche est sur le champignon, la framboise et le ginseng.
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