Wemyss Malts n’en est pas à son coup d’essai concernant les Invergordon 1988. Par ailleurs, un whisky de grain qui vous promet des sensations de moka, on ne demandait qu’à goûter…
Nez : c’est un nez assez replié sur lui-même, avec une certaine densité mais sans véritable expressivité. On commence par le chocolat noir à la menthe puis on change de cap, en allant sur les fruits secs (bananes déshydratées, raisins, dattes, noix). C’est alors que l’on bascule sur le caramel au lait, les grains de café, et le sucre roux. On a enfin des touches biscuitées (Petit Lu), de la confiture d’orange et des épices (cannelle, poivre). C’est dommage qu’il faille aller chercher tous ces parfums et que ce soit le sucre roux, le cuir, l’orange et le biscuit qui ressortent le plus.
Il faut attendre la seconde vague pour avoir de la liqueur de café en dominante que l’on associe à de l’orange fraîche, du chocolat à la menthe et du cuir. On est à nouveau dans une spirale positive. On peut donc conclure qu’il s’agit d’un nez assez mouvant, bien qu’irrégulier, qui vise plutôt la simplicité.
Bouche : la texture est assez riche mais une fois encore cela manque clairement d’énergie. On retrouve par contre, succinctement, du chocolat noir, la liqueur de café, de la marmelade d’orange, un peu de miel et de crème aux œufs. La seconde partie de bouche est simplifiée, sur les fruits secs (figues, noisettes) et le poivre. Il faut par contre prendre une bonne lampée pour profiter du profil de ce whisky.
Finale : c’est plutôt court sur les figues, les dattes, le chocolat à la menthe et le bois brûlé, avec une persistance trop réduite. On est à nouveau sur le cuir, le biscuit et l’orange.
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