Ah les grains ! Malgré une grosse production, difficile parfois de sortir un fût qui sort du lot, notamment après seulement 21 ans de maturation. C’est le pari choisi par Cadenhead avec cet Invergordon à 46%…
Nez : on a un nez qui possède une certaine densité voire un aspect fermé. En premier lieu, on a de la peine à identifier les différentes composantes. On a du solvant, du fenouil, du foin et du caramel au lait. Avec l’aération, on a un peu de vanille, une senteur amidonnée qui accompagne des bonbons menthe-citron. On est face à un grain composite qui n’est pas dénué d’intérêts en ce qui concerne son profil mais qui manque clairement d’engagement. C’est beaucoup trop léger d’un point de vue aromatique pour nous emballer.
J’ai tenté d’ajouter un peu d’eau afin de réveiller la bouche ce qui n’a pas manqué d’éteindre un peu le nez.
Bouche : la texture est un peu fuyante et on a encore du mal à percevoir les arômes. On commence sur des notes de biscuits, du foin (légère fumée flottante) avec un duo citron-miel. En seconde partie de bouche on repart sur des bonbons à la menthe avec une pointe de caramel et de cacao. La pointe d’eau lui donne plus de cohérence et d’ampleur. Le profil ne change par contre aucunement si ce n’est qu’il perd un peu de complexité et de gourmandise.
Étonnamment, c’est un profil qui aurait pu être plaisant mais qui n’arrive pas à s’équilibrer, ne donnant pas le change en terme de gourmandise en restant sur une certaine sécheresse rafraîchie par le menthe.
Finale : c’est assez court et la persistance n’est pas incroyable. On a un profil qui devient vraiment à peine discernable avec des petites quantités de parfums: foin, biscuits citron-menthe, caramel au lait. Avec l’eau on est sur la même famille de goûts mais avec plus de puissance, avec une pointe acide rappelant la groseille fraîche.
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