On commence à être habitué à avoir des whiskys en provenance d’Islay qui désirent taire leurs noms. Pas d’exception ici pour ce jeune Undisclosed Distillery en fût de bourbon. On notera tout de même qu’il est précisé « East Shore »…
Nez : les symptômes de jeunesse sont là avec la poire vanillée même si on retrouve d’autres fruits, un peu flous pour le moment. La tourbe, elle, est assez végétale mais sans sécheresse. Les herbes aromatiques sont aussi au rendez-vous (origan, thym séché, laurier). L’ouverture donne également un peu de sable, du sel et des algues. Toutefois, il y a une petite touche aigre et un sel un peu trop présent une fois le verre bien aéré. On retrouve, au final, une petite touche rappelant la crème solaire. L’eau l’apaise avec de la pommade camphrée, un iota de terre et des herbes aromatiques fumées. Le fruit, lui, reste indécis.
Bouche : c’est végétal et un peu alcooleux. Le sucre qui vient avec une tourbe verte est assez envahissant et ne laisse passer que de rares éléments : sel, laurier, pointe de chocolat. Le camphre et le menthol se retrouvent en seconde partie de bouche avec un peu de chocolat. L’eau ne gomme pas entièrement le sucre raffiné mais laisse un profil moins agressif. Un peu attendu, typique des embouteillages récents d’Islay. Ce n’est pas mauvais mais c’est sans grand relief au niveau des arômes secondaires.
Finale : c’est plus minéral (sable, cristaux de sel) mais toujours une combinaison de laurier et de sucre. L’eau laisse une jolie trace de tourbe végétale et sablonneuse. La dilution la rend clairement moins écœurante avec un peu de bois fumé.
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AlexPt
31 janvier 2017 at 14 h 59 minJe pencherais pour un Caol Ila, la jeune tourbe est très agréable mais il manque de complexité pour le prix.