Le whiskey de supermarché, le whiskey à coca par excellence que tout le monde a déjà bu (sans trop se prendre la tête). Derrière la mauvaise image du célèbre Tennessee Whiskey, se cache t-il une palette aromatique digne de ce nom ?
Nez : c’est clairement monolithique avec un archétype bien connu : caramel, sucre vanillé et vernis à bois. On a bien une pointe de bois fumé et du poivre noir mais l’essentiel a déjà été dit. C’est un vrai bloc de bois et de sucre autour duquel on tournoie. Il faut avouer que ce n’est guère engageant surtout que le sucre (caramel, vanille) semble prendre le dessus. L’amande arrive tardivement mais ne change pas vraiment la donne.
Bouche : l’attaque est un peu amère avec du vernis à bois et de la vanille. Le sucre n’est pas en reste avec l’arrivée du caramel et du bois plus sec. L’astringence est de mise même si on a vu plus agressif. De même, l’alcool pointe le bout de son degré ce qui montre tout de même les limites de cette bouche peu convaincante.
Finale : c’est court avec principalement du caramel et du bois amenant de l’amertume. Le bois, la fumée et le poivre sont présents sur une arrière-bouche plutôt maigrichonne.
3 Comments
Bishlouk
29 juin 2015 at 8 h 45 minHoula ! Ca c’est de l’abnégation ! 😮
Vous avez une bonne assurance, au moins ? Parce que là vous commencez à prendre des risques, hein, les gars ;-))
Thomas
29 juin 2015 at 12 h 36 minAh non ! Nous sommes des aventuriers du Malt, pas besoin d’assurance !! En tout cas, cela montre que je conseillerais plutôt un Four Roses qu’un Jack.
Bishlouk
29 juin 2015 at 12 h 48 minEn effet, entre la peste et le choléra, le choix devient cornélien 😉