Il s’agit d’une association de 62% de maïs et de 38% d’orge malté, vieillie pendant au moins 6 ans. Bien que l’on ne connaisse pas son origine exacte, il s’agit d’une revisite des recettes originales de la distillerie Pepper. Alors que la marque fonctionne bien, les propriétaires ont décidé de relancer la distillerie James E.Pepper (associée à un musée), à l’endroit même où elle s’était éteinte en 1958. Le projet devrait être clos fin 2017…
Nez : si on a bien de la vanille et du bois, on retrouve surtout des zestes de citron, des raisins secs ainsi que des épices plutôt sèches comme la cannelle. La sciure de bois gagne un peu de miel et d’encaustique avec un apport végétal un peu flasque (herbes indistinctes). On a alors un peu de pêches caramélisées avec des amandes, du maïs et du sucre roux. Cela manque de générosité dans l’expression du fait d’un duo sucré-vernis un peu pesant. Rien de mauvais bien entendu mais c’est un peu trop doucereux. L’ouverture apporte bien un peu de romarin, du clou de girofle et du chocolat mais leur impact est pour le moins mineur. On a aussi, par instant, des notes de gaufrettes aux framboises.
Bouche : la texture est douce et miellée avec des agrumes (oranges et citron), des pêches caramélisées et de nouveau ce méli-mélo qui combine les herbes légèrement amères, le bois vernis, le maïs, la vanille. Il forme avec le poivre la seconde partie de bouche. C’est tranquille et apaisé mais un peu trop linéaire pour être vraiment percutant. Si le calme est évident et qu’il n’y a pas de sensation d’alcool, il faut avouer que cela manque un peu de grandeur en bouche.
Finale : elle est moyenne sur les agrumes et ses notes herbacées amères. Cette alliance nous rappelle d’ailleurs quelques bonbons acidulés. L’arrière-bouche tient notamment grâce au poivre qui nous apporte un peu de peps. On retrouve également cette pointe de gaufrettes aux framboises.
Music Pairing : Emiliana Torrini – Ha Ha
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