Les Diurachs’, les habitants de l’île de Jura, en auraient fait leur breuvage de prédilection. De fait, ce dram composé de fûts de chêne américain (90%) et de fûts d’Oloroso (10%) serait l’emblème du Daily Dram local. Petite review en bonne et due forme.
Nez : on a des effluves de tarte aux pommes, de vanille et pas mal de caramel au lait. On passe alors sur du miel, du malt et quelques fleurs blanches. C’est un nez qui n’est pas très dense d’un point de vue aromatique mais on sent qu’il y a de la matière. L’ouverture oriente les fruits vers les pelures de pommes. On sent alors le malt mais aussi la crème au café doublée d’une touche de tabac. Il y a également du biscuit à l’orange, du chocolat, de l’anis et du gingembre. C’est un nez dont on perçoit la dilution et le manque de densité mais qui délivre son lot de parfums (à aller chercher).
Bouche : le résultat en bouche est plutôt déconcertant. Certes, on a plus d’énergie qu’annoncée par les 40%, mais les parfums s’amalgament moins bien qu’au nez. On retrouve une dominante céréalière avec des pommes caramélisées associées à du chocolat et de l’orange. On ressent aussi quelques épices un peu sèches (cannelle, poivre, gingembre) ainsi que des fleurs blanches qui viennent sur la seconde partie de bouche. C’est ici plus mitigé malgré quelques saveurs agréables.
Finale : la gourmandise est très réduite. La finale est moyenne avec une persistance qui nous fuit, avec une remontée d’alcool malvenue. Derrière une pointe de réglisse, on retrouve le chocolat, le poivre et l’apport du bois. Une légère amertume se pose alors sur notre palais, avec un retour des fleurs blanches en sus.
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