Dans la gamme officielle de Jura, il fait probablement office de patron. Après le 16 ans, nous partons donc à l’aventure en testant cette édition tourbée réduite à 46%. Complètement dépassé par son voisin d’Islay ?
Nez : la tourbe montre une belle puissance, faite de fumée saline empreinte d’un sentiment doucement carné-fermier (cuir), de sable et de pierre froide. L’eau salée se mêle au caramel au lait, aux marrons glacés. On a alors quelques pointes de cacahuètes, de l’eau de rose, du porridge et des fruits (pommes, poires). C’est plutôt plaisant alors que la tourbe varie (antiseptique, réglisse). On a enfin du miel et de la cardamome. Assez inhabituel, ce nez qui montre une palette variée eet bien équilibré. Plutôt alléchant même si cela aurait pu être plus lisible et droit.
Bouche : la texture aurait pu être plus ronde mais les saveurs sont bien là. La fumée qui tire sur le foin, les notes médicinales et goudronneuses est bien plus sèche cette fois. Quelques épices (cannelle, poivre, cardamome) arrivent avec un peu de caramel au lait. Sa présence se pare de chocolat au lait, de malt et d’agrumes (citron, zeste de pamplemousse), notamment dans une seconde partie de bouche qui semble plus équilibrée. On aurait aimé un peu plus de finesse dans le déroulé aromatique mais c’est tout de même plaisant.
Finale : moyenne mais persistante. Elle se termine sur la réglisse, la tourbe plus sèche et végétale et les épices. Le chocolat au lait et les agrumes sont bien plus en retrait mais cela reste tout à fait fonctionnel.
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