Ce bourbon cask avait été sélectionné par Whisky Import Netherland suite à une longue collaboration avec la distillerie. En effet, W.I.N est coutumier du fait et, en 2013, il y avait eu notamment le fût 169 qui lui aussi provenait d’un fût américain. Celui qui nous concerne aujourd’hui a été embouteillé à 264 reprises et est encore trouvable à 79€…
Nez : une tourbe très sèche ressort directement. Les algues, des notes minérales, du citron et de la menthe poivrée s’assemblent afin de donner un nez frais et puissant. Pour autant, il y a clairement une sucrosité marquée qui s’étale du morceau de sucre (betterave) au Ricqlès. L’ensemble a une « texture » farineuse un peu riche qui, avec l’aération, devient plus légere, plus médicinale avec une sensation nettement poivrée. Le nez mérite du temps pour qu’il lâche un peu du leste au niveau du glucose. A ce moment là, on est face à quelque chose de doux et de frais qui est vraiment agréable. Paradoxalement, l’eau l’anesthésie un peu, le rendant beaucoup plus neutre. C’est là qu’on se rend compte que sous la végétation, il n’y a plus grand chose après l’ouverture du nez.
Bouche : belle texture, plutôt beurrée, même si l’alcool se fait bien sentir. On retrouve de la cendre bien que les notes médicinales soient toujours présentes. La sucrosité ressentie au nez est encore là avec du chocolat, du citron et de l’orange confite. C’est une peu trop riche et cela rappelle à certains égards quelques Laphroaig un peu trop brutaux.
L’eau l’arrondit la bouche mais le prive de notes punchy (un peu comme au nez) ce qui le rend vraiment inintéressant.
Finale : on repart sur un profil plus végétal, toujours beurré, avec de la gentiane mais aussi pas mal d’orange. L’eau ajoute des composantes végétales. La finale est plutôt longue et l’arrière-bouche part sur du beurre, un léger caoutchouc et toujours une orange qui flamboie en fin de parcours mais sans écœurement sucré.
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