Nous avions dégusté la version sherry et il nous manquait son équivalent bourbon. Cette cinquième édition âgée de 9 ans avait-elle déjà les qualités de ces aînés, WIP 6 et bien sur WIP 7 ?…
Nez : on reconnaît immédiatement les lieux bien qu’il y ait plus de rondeur que chez ses successeurs. Si la minéralité froide est bien présente, la menthe reste très discrète pour nous laisser un nez plutôt gourmand. On a de la guimauve, du yaourt aux pommes vertes et de la tarte aux poires. L’ensemble fonctionne très bien ensemble surtout quand le poivre gris fait son apparition pour relever l’ensemble. L’ouverture renforce cette influence épicée tout en donnant quelques notes de cheminée froide. On perd un peu de fruits et ce n’est pas plus mal. Les notes plus lourdes donnent de la puissance tandis que de la paraffine apparaît. La réduction semble bien faite. Décidément, c’est du très beau travail.
Bouche : la texture et la densité se retrouvent en bouche. Sans être un monstre de puissance (loin de là), on a bien ce duo cheminée froide- poivre gris qui prend la place qui lui est due. Cela ne part pas dans tous les sens avec un peu de noisette mais surtout des pommes vertes et des poires qui accompagnent du citron. La minéralité est bien là mais ce n’est pas un Kilkerran qui verse complètement dans l’austérité. C’est réussi et cela va droit à l’essentiel.
Finale : plutôt bonne avec une persistance agréable. Elle est plus minérale avec du citron et toujours ces fruits blancs pour arrondir les angles. L’arrière-bouche retrouve cette note de cheminée froide avec du poivre gris et de l’herbe coupée.
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