Aujourd’hui, nous nous intéressons à la version 2011 du Lagavulin Distillers Edition, fini en fûts de sherry (Pedro Ximénez).
Nez : viande fumée sur feu de tourbe au menu ! Les notes de sherry arrivent dans un deuxième temps, avec des fruits secs et des épices. L’aspect marin est également là, avec du sel et de l’iode. C’est très chaleureux et l’équilibre général est bon. Un léger manque de puissance se fait cependant ressentir. Avec ce genre de profil on s’attend généralement à quelque chose qui décoiffe, quitte à rebuter au premier abord. Ici, c’est très bien fait mais on se dit déjà que la réduction à 43% risque de laisser un sentiment de légère déception.
Bouche : tourbée, fumée et épicée (muscade, gingembre, piment doux) avec un peu de sel et de caoutchouc. Ce côté fumé/épicé m’amène à l’esprit des notes de chorizos ou de soubressade. C’est peut-être un peu trop rond. Encore une fois c’est une question de goût, mais j’attends en général d’un tourbé/sherry qu’il allie fougue et profondeur. Dans le cas de ce Lagavulin, le manque de puissance ternit légèrement le bilan d’un whisky qui reste pourtant de très belle facture, tout comme les batchs récents du classique 16 ans d’âge d’ailleurs.
Finale : longue et chaude, sur la tourbe et le pain d’épices.
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