Remplacé dans la gamme par le 18 ans en 2009, le Laphroaig 15 ans a fait son retour cette année avec une édition commémorative du 200ème anniversaire de la distillerie d’Islay.
Nez : bon pas de doute, on est chez Laphroaig. La tourbe et le caoutchouc se taillent la part du lion dans un premier temps. Le tout est plus marin que médicinal. Ensuite, on retrouve de l’eau-de-vie de poire, un peu de tarte au citron. Un voile de fumée entoure tout cela. Rien à dire c’est bien fait, agréable, mais pas non plus inoubliable. Il manque ce petit truc en plus qui peut faire la différence et faire passer un whisky de « bon » à « très bon ».
Bouche : attaque sur une tourbe assez grasse, mais qui se retrouve tout de suite contrebalancée par des notes plus sucrées (sucre candy, poires au sirop, miel), donnant une rondeur et une douceur caractéristique des précédents embouteillages du Laphroaig 15 ans. La bouche est aussi plus typiquement médicinale que le nez, le caoutchouc est toujours là, à sa place. Cela manque tout de même de puissance pour véritablement faire son petit effet.
Finale : d’une longueur moyenne, elle souffre selon moi d’une amertume relativement marquée et pas particulièrement agréable.
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