S’ il demeure trouvable en dehors de nos frontières pour une petite centaine d’euros, on pouvait se demander si son profil était à la hauteur. Une bonne idée de dépense ?
Nez : cela commence de manière très Laphroaigienne : camphre, iode et des notes de placard à médicaments. La position camphrée augmente avec le temps permettant à d’autres arômes de surgir : amandes et noix, pommes vertes, vanille. L’aération permet également d’avoir des notes plus minérales avec des algues et de l’humus. On a enfin un léger boisé (planche et cèdre) et du paprika. C’est un nez où rien ne dépasse, l’assemblage des senteurs étant très propre.
Bouche : c’est sans agressivité avec une fumée (bacon, Lapsang Souchong) relativement douce, du camphre, du menthol et des algues. Pour les accompagner, on retrouve un peu de noix. La seconde partie de bouche semble plus salée malgré l’arrivée tardive de quelques fruits exotiques, indistincts mais pas infinitésimaux, et d’un jus de citron plutôt bienvenu. C’est une bouche qui manque d’imagination mais qui reste plaisante, avec un degré d’alcool plutôt pertinent.
Finale : moyenne, elle possède une persistance correcte grâce à l’alliance de la tourbe et des fruits (agrume, fruits secs). Toutefois, il y a une sensation asséchante qui s’installe en toute fin de dégustation (bois neuf). C’est un peu moins chouette en fin de parcours surtout qu’il ne reste rapidement qu’une sensation sèche, légèrement amère (herbacée) et salée.
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