Après la version réduite que nous avions trouvé plutôt agréable (voir ici), voici un autre Laphroaig de 12 ans, brut de fût cette fois. The Whisky Cask optait à nouveau pour le fût de bourbon….
Nez : on est à cheval entre une tourbe végétale (herbe) et la tourbe terreuse. Le tout est arrosé de citron vert et de thym. Le sucre est par contre bien présent avec du sirop d’abricot, une fraîcheur bienvenue mais toujours avec un ajout de glucose (Ricqles). Enfin, du sucre vanillé et du chocolat ressortent tandis que les algues se montrent pour apporter un aspect marin agréable. On reste partagé entre une balance penchant trop vers le sucre et quelques bonnes surprises (thym, Ricqles, algues). L’eau fait ressortir une composante plus grasse et rend le nez plus fondu.
Bouche : c’est certain la puissance est là et le palais est bien tapissé. Assez archétypale que cette entrée de bouche : tourbe végétale, sucre artificiel suivi de chocolat au lait. Le problème est qu’il a du mal à s’extirper de ce chausse-trappe et on reste sur une impression assez écœurante avec des notes d’herbes aromatiques brûlées en seconde partie de bouche . Une impression étonnante et peu flatteuse. L’amertume devient plus pugnace dès le milieu de bouche passé. L’eau accentue la tourbe végétale en ravivant les notes iodées et la fraîcheur perçue au nez tout en en supprimant le chocolat. Une bonne chose même si l’amertume est encore bien marquée avec l’aspect brûlé en sus.
Finale : on a un gros retour de la tourbe végétale avec une note d’herbes au barbecue. L’arrière-bouche se poursuit sur ce panache végétal.
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