Ledaig, version tourbée de Tobermory, s’est révélée avec la pléthore de 2005 sortis chez les indépendants. Celui-ci embouteillé par Archives, le label du fameux site whiskybase, ne fait pas dans la dentelle. Pour amateur de sensations musclées…
Nez : le nez fait très jeune avec beaucoup de vanille et de poires un peu spectrales. Bien évidemment il y a une tourbe légèrement iodée (algues) mais aussi un peu campagnarde (terreuse), du malt caramélisé, du citron et un peu de poivre.
On sent la jeunesse mais la tourbe est intéressante bien qu’elle soit très présente.
Bouche : on a une texture assez lisse et coulante et un alcool qui est moyennement bien intégré (mais enfin à 62,8%, c’était le risque). L’eau la calme avec de la tourbe (entre marine et médicinale), du citron, un peu d’épices (poivre) et toujours une poire vanillée un peu diaphane. C’est simple, un peu trop jeune même si ce n’est pas fondamentalement mauvais.
Finale : elle est bien salée avec une tourbe terreuse, du citron et du poivre. L’arrière-bouche est sur le charbon, le caoutchouc et le citron.
1 Comment
L'Affreux Aigle
2 décembre 2014 at 12 h 18 min« Quintessencié » je croyais à un néologisme… Mais non,
ça existe vraiment dans le dictionnaire, je m’endormirai
moins idiot ce soir…
Si ce n’est que je l’aurais un peu mieux noté (mais soyez rassurés
c’est le vôtre le meilleur 😉 ), votre compte-rendu correspond très bien
à mon souvenir de ce Ledaig, agréable mais assez vif et qui ne fait lui,
guère plus que son âge réel.
Merci.