Glen Grant introduit trois nouvelles expressions dans sa gamme régulière et revoit son packaging :
Glen Grant 12 ans (43%)
Prix : autour de 50 euros
Glen Grant n’a pas fait d’étincelles depuis un moment (ses bouteilles carrées ?) et on se demande à quoi va ressembler cette refonte de la gamme officielle. Un 12 ans réduit, à tout de même 50€, ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus emballant a priori, surtout que Glen Grant a besoin de pas mal de maturation…
Glen Grant 12 ans – Non Chill-Filtered (48%) (exclusivement disponible en duty-free)
Prix : autour de 50 euros
Bis repetita du malt précédent mais cette fois-ci le degré intrigue. Ce 48%, que l’on trouve chez Aberlour ( 12 ans non-filtré à froid) ou Glen Garioch (Founder’s Reserve 1797), est en général un bon compromis entre fondu et expressivité. On reste tout de même sur la réserve même s’il semble être le plus intéressant du lot.
Glen Grant 18 ans (43%)
Prix : autour de 145 euros
En faisant abstraction du prix, la réduction à 43% semble être un sérieux handicap. Dommage car un 18 ans semblait un âge à la lisière de l’âge de confort de la distillerie. On lui laissera tout de même sa chance.
Dans la série des embouteillages du Feis Ile 2016 :
Lagavulin 18 ans (49.5%)
Un malt vieilli en fûts de chêne américain et de sherry, embouteillé brut de fût et disponible à 6.000 exemplaires.
Prix : autour de 160 euros
Un Lagavulin de 18 ans d’âge passé en fût de sherry et non réduit est forcément très attirant, surtout que la qualité est au rendez-vous de façon quasi-systématique du côté de cette distillerie. Seule ombre au (beau) tableau, le prix…
Caol Ila 12 ans (52%)
Également passé par des fûts de chêne américain et de sherry, il est disponible à 1.500 exemplaire et a aussi été embouteillé brut de fût.
Prix : autour de 130 euros
Là encore, la promesse d’une association non réduite tourbe/sherry nous met l’eau à la bouche. Malgré le potentiel de cet embouteillage, qui reste somme toute relativement jeune, le prix demeure imposant.
Bruichladdich 15 ans (50%)
Un whisky distillé en 2001, assemblage de fûts de bourbon et de vin, très légèrement tourbé (10 ppm).
Prix : autour de 125 euros
Les finitions en fûts de vin sont toujours risquées. Sans information sur le type exact de vin en question, difficile de se faire une idée, même si ce whisky est intrigant.
Laphroaig Cairdeas (51.6%)
Le traditionnel embouteillage « de l’amitié » proposé par Laphroaig au moment du Feis Ile est cette année passé en fûts de bourbon et de madère. Vous pouvez retrouver nos notes de dégustation des éditions 2014 et 2015.
Prix : autour de 90 euros
Les Cairdeas de Laphroaig n’ont jamais été décevants grâce à de belles sélections de fûts et des finitions assez pertinentes. Reste à voir ce que le madère peut apporter à cette cuvée 2016.
Kilchoman 2007-2016 #429/2007
Vieilli en fût de sherry oloroso, c’est le plus vieux Kilchoman embouteillé jusqu’ici. Ce single cask brut de fût est disponible à 637 bouteilles.
Prix : autour de 117 euros
Evidemment, Kilchoman n’a jamais été le meilleur rapport qualité/prix du marché. Mais ce malt, le plus âgé mis en bouteille à ce jour par la jeune distillerie, pourrait toucher au but chez les amateurs de peaty-sherry.
Bunnahabhain 12 ans Moine PX (54.6%)
Un Bunna tourbé passé en fûts de bourbon avant de terminer son vieillissement en fûts de sherry Pedro Ximenez. Embouteillé brut de fût et disponible à 833 exemplaires.
Prix : autour de 125 euros
Le sherry est à l’honneur pour ce Feis Ile 2016, avec un autre embouteillage le mettant à contribution. On espère vraiment pouvoir goûter la majorité de ces tourbés-sherry pour savoir si certains sortent du lot.
Photos Glen Grant/Whisky Gospel
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