Après le très estimé 1967 Book of Kells, on retourne dans les années 60 de Longmorn, avec un embouteillage réservé au marché japonais. 218 bouteilles de ce Single Cask virent le jour…
Nez : on a des fruits exotiques compotées (ananas, mangue, goyave, pointe de grenade) avec de la sève de pin pour point d’ancrage de la fraîcheur (mousse, fougère, chèvrefeuille, bourrache, poireau, feuille de combava). C’est hyper fondu, et cela tire sur le miel de fleurs avec de l’orgeat, du lait d’amande et des épices (poivre blanc, cumin, carvi). Cela sent vraiment très bon et cela déroule une aisance assez déconcertante.
Bouche : la texture est correcte mais tout semble contracté. On gravite autour de deux pôles principaux. On débute par les fruits exotiques (ananas, goyave) avant de partir sur les agrumes plutôt acides et amères (zestes, conbava). Cette note est très précise et vient s’imbriquer dans un fond assez frais mais moins qu’au nez : fougère, pin. On ressent également une tendance miellée et crémeuse légère mais qui ne contrecarre pas les plans des agrumes.
Finale : plutôt longue avec une belle persistance. On retrouve les agrumes qui viennent se pâmer sur les fruits exotiques profitant d’un léger retour épicé (carvi, bois d’Inde) et boisé. L’arrière-bouche retrouve le conbava.
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