Longmorn – 1985/2013 – 28yo – 53,8% – Jack Wiebers Whisky World – Passenger Liners

Nez : on commence par du miel, du malt caramélisé et surtout une bonne dose de kiwi. On enchaîne avec un aspect végétal/sous-bois qui lui donne du cachet : humus, fougère et herbe coupée. Ensuite on a de l’ananas, du citron vert, du miel ou encore de la crème de noisette (avec son côté gras/sucré) et du bois humide. L’équilibre est bien là et la couverture de fumée (marron chaud) qui débarque n’est pas là pour nous déplaire. L’ouverture offre de l’eucalyptus, de la chair de kumbawa pour la fraîcheur et quelques épices (muscade notamment) pour la robustesse. L’eau le rend minéral avec des touches de musc et de bois. L’agrume a également pris le pas sur la végétation qui apporte une brise légère, en accord avec les notes de pierre froide. Un très joli nez, boisé juste comme il faut.

Bouche : c’est riche et et ample avec une texture plutôt bonne. Un peu d’eau pourrait néanmoins détendre ses ardeurs. On retrouve bien les agrumes (bergamote et citron vert) avec toujours du marron et de l’ananas. La seconde partie de bouche apporte de la cerise, de la pomme verte, du bois sec et et des notes de céréales allant du malt au maïs. Une bouche très réussie qui mérite probablement quelques gouttes pour se révéler complètement. L’eau lui rend justice avec de l’orange, de la bergamote, du houblon, du citron vert, du poire blanc, une pointe de bois, de la cerise, du marron chaud et du tabac. L’eucalyptus et le gingembre confit lui donne un peu plus d’ampleur. On regrettera que le kiwi soit absent des débats mais ne soyons pas bougon…

Finale : moyennement longue et tout de même décevante. Elle s’étend sur la muscade et la palette végétale (eucalyptus, camomille, herbe coupée) ce qui lui donne pas mal d’amertume. L’arrière-bouche se poursuit dans la même veine avec un peu plus de bois, de l’ananas et du poivre noir après ajout d’eau.