Macduff – 30yo – 53,2% – James MacArthur – Old Masters

Nez : la gelée royale vient avec de la confiture de coco, une légère note de citron vert et de charbon de narghilé. C’est une impression duveteuse que nous laisse cette entrée en matière aux accents exotiques (mangue, goyave) pourvue de quelques épices (muscade en tête de lice). Le boisé ne se fait presque pas sentir (léger vernis) tout comme l’alcool dont on aurait tendance à oublier l’existence. L’ouverture apporte un peu de chocolat chaud et de praliné. C’est ultra-charmeur et très enveloppant. Si on ne connaît pas d’évolutions majeures, on doit bien reconnaître une certaine précision et un hédonisme immédiat. Gourmand très clairement. La dilution ajoute des notes de paraffine et de noix de cajou tout en conservant sa base. Encore très solide…

Bouche : la texture est riche avec une jolie amplitude. On est à nouveau sur cette douceur (miel/gelée royale), le citron vert, le vernis, le chocolat chaud et le praliné. La seconde partie de bouche retrouve les épices (muscade, poivre blanc), le boisé avant que le marron chaud et le kalamansi ne reprennent du poil de la bête. On notera que si la générosité est toujours là, il y a une légère sécheresse qui étreint le confort ambiant sans pour autant casser la dynamique de ce malt. L’ajout d’eau le dénature un peu avec une rondeur un peu sabotée. Les notes des fruits secs (noix de cajou) et de cacao-praliné sont de retour alors que les agrumes, les épices et le bois. C’est extrêmement flatteur et immédiat. Il lui manque clairement cet arôme qui surgirait de manière ciselée mais c’est excellent.

Finale : elle est longue et assez persistante. On est à nouveau un profil miellé avec une jolie acidité qui reste très portée sur le kalamansi. L’arrière-bouche est sur les agrumes (oranges, kalamansi), le boisé, les épices (cannelle, muscade) et le chocolat (chaud, cacao en poudre). L’eau n’aide pas forcément à porter aussi loin.

Music Pairing : Alabama Shakes – Always alright