Nous avons dégusté quelques versions à degrés contenus chez Mackmyra. On pouvait donc être intrigué par un NAS titrant à presque 55% et ayant, une fois n’est pas coutume, une combinaison de fût spécifique. En effet, on retrouve du chêne américain et suédois ainsi que du Rotspon, un vin rouge (Bordeaux)embouteillé en Allemagne…
Nez : On a un mélange qui semble probant et assez liquoreux. On a une influence brute qui nous entraîne sur la vanille, la miel, l’exotisme léger (kiwi) et le métal chaud. On a également un léger boisé tout comme des inspirations de fruits rouge (un mix entre mure et kirsch). Une bonne surprise jusque là même si cela n’est pas encore assez franc. L’ouverture apporte de la fraîcheur minérale ainsi qu’une touche amidonnée additionnée de paprika. On a enfin une toute petite apparition fleurie (œillet). Et de la coco. L’eau ôte l’aspect fleuri le rendant plus rond et gourmand. C’est vraiment plaisant.
Bouche : L’alcool est bien présent mais on perçoit déjà les fruits (cerise, mure), la vanille et le miel. Puis en seconde partie de bouche on retrouve de la violette. L’eau permet de gagner en amplitude et on a le plais bien tapissé. On reprend alors quelques éléments perçus au nez avec du métal chaud, les fleurs blanches et la violette ainsi que des épices (poivre, cannelle) et du caramel. Les fruits deviennent presque confits voire en sirop (le sucre prend forme). Les saveurs sont trop entêtantes pour engendrer une bouche homogène. Après le nez, c’est tout de même une belle déception.
Finale : elle est moyenne sur le paprika, les fruits rouges, le miel et les fleurs blanche jusque dans l’arrière-bouche. L’eau apporte de la longueur et de la persistance avec un aspect fleuri (la violette prend de l’ampleur) aromatisé à la mûre et la cerise. C’est assez atypique et plutôt sympathique.
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