On sait que Mackmyra aime jouer avec la maturation de ses whiskys. Ce Blomstertid combine fûts de bourbon et de sherry (Oloroso et Pedro Ximenez) tandis qu’un tiers du pool de maturation a connu du vin de cerises ! En route pour une curiosité ?
Nez : on retrouve la tendance fleurie (fleurs blanches presque capiteuses) perçue dans le reste dans la gamme. De plus, le distillat imprime son aspect poire-vanille. La maturation apporte un peu de gourmandise. On part de l’orange, la fleur d’oranger et la cerise (oui elle est là) pour arriver sur le malt et les épices (paprika, muscade). Ce ‘n’est pas forcément un alliage du plus bel effet. L’eau le rend plus accessible, le fondu des opposés se faisant mieux. On a également du métal chaud, du chocolat au lait et un iota de coco. Les arômes ne sont pas francs et c’est là que le bât blesse très clairement.
Bouche : C’est puissant mais l’alcool est trop présent. De fait, c’est assez plat. Les arômes ont du mal à s’exprimer et parviennent à nous amener un peu de cerises, un peu d’oranges et de chocolat. On retrouve une banane blette en seconde partie de bouche avec du gras de noix. Les fleurs blanches sont encore là avec une légère pointe d’ananas. Cela pourrait être probant mais le manque de générosité est flagrant. C’est devenu bien plat avec la dilution, bien que cela ne soit pas désagréable.
Finale : La finale est présente mais portée par l’alcool et les épices. La banane déshydratée et la noix rejoignent l’arrière-bouche sans que l’on soit ébahi.
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