Sous ce nom accrocheur se cache un embouteillage de La Maison du Whisky. Cette version 2002 brute de fût n’indiquait pas clairement son âge ni la distillerie même si son nom commence par un L et qui n’est pas un Laphroaig (oups)…
Nez : on pourrait presque penser à un Laphroaig par certains aspects et notamment sa tourbe végétale, tirant sur les algues et le médicinal. Toutefois, on a bien un voile de fumée et une gourmandise assez marquée. On a de l’encaustique, de la poire fraîche, des fruits secs (noix, noix de pécan) mais aussi du sel, du malt et de l’orange. Il y a aussi une note légèrement fraîche (tilleul, concombre, menthe). L’alcool se fait discret. L’ouverture apporte des notes de pain de mie grillé, des touches de gâteau (gaufre au miel, calisson d’Aix).
Bouche : la texture est bien huileuse avec de la fumée (bois, végétaux) pour débuter. Le chocolat et les fruits secs (pécan, macadamia) sont alliés à du sel mais charrient aussi de la cannelle ou encore de l’orange. Durant la seconde partie de bouche le chocolat se liquéfie pour donner une crème onctueuse associée à du jus d’orange et des gâteaux secs (petit beurre). Ce n’est pas le malt le plus complexe mais il est généreux et convivial. Typiquement le bon pote tourbé, pas prise de tête, avec qui passer une rude soirée d’hiver.
Finale : la longueur est bien là avec cette alliance tourbe (fumée charbonneuse et médicinale)-chocolat, du plus bel effet. La persistance est plutôt bonne même si elle a tendance à disparaître au bout d’un moment. L’arrière-bouche retrouve les agrumes et la fraîcheur présente au nez. La tourbe devenue essentiellement fumée est toujours là (rétro-olfaction plaisante).
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