Alors que la version 1999 était plutôt agréable, nous nous penchons sur ce 10 ans, petite anomalie non-millésimée des Mortlach sélectionnés par Jean Boyer. Une version limitée à 1000 bouteilles…
Nez : on commence sur les fruits blancs frais (pommes, poires) laissant une impression légèrement sirupeuse. On gagne alors quelques abricots à peine mûrs, des fleurs blanches (chèvrefeuille, hortensia) alors que la vanille s’impose comme une composante à part entière. C’est léger et printanier mais sa dimension aérienne ne permet pas d’avoir un nez plein.
Bouche : la texture n’est pas désagréable mais cela manque d’amplitude aromatique. On est en phase avec le nez, penchant sur l’abricot peu mûr, les fleurs (hortensia), le malt et un sentiment sucré qui lui donne de l’allant. La seconde partie de bouche repart principalement sur l’abricot au sucre et le poivre, plus brièvement sur le malt et les herbes coupées. C’est plutôt simple et pas réellement expressif (comme à l’olfaction). RAS ?
Finale : elle est moyenne poursuivant la note d’abricot avec un peu de poire et d’amandes assorties de cannelle sèche. L’arrière-bouche retombe sur les fruits peu mûrs (poires, abricots), les herbes et les épices (cannelle). On ressent ici une pointe d’alcool même si on ne peut pas parler d’erreur rédhibitoire.
Music Pairing : Skousen & Ingemann – Knud Lavard
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