Nous avions il y a quelques temps de cela goûté et plutôt apprécié le rhum blanc de la distillerie martiniquaise Neisson. Place aujourd’hui à une version vieillie au minimum six ans et demi et embouteillée en 2009.
Nez : de la vanille et un peu de café d’entrée. Une impression de rondeur et de douceur envahit les narines et vient titiller notre cerveau, lui intimant l’ordre d’incliner encore un peu le verre et de succomber à la gourmandise. Des notes de tabac, de bois brûlé et d’épices viennent compléter le tableau. On décèle également un aspect plus « vert », comme de la banane à peine mure. Rien à dire, c’est très appétissant, mais avec tout de même un léger manque de relief.
Bouche : l’attaque se fait sur un registre sucré et boisé, avec toujours cette légère sensation de brûlé qui reste agréable. De la cannelle, du tabac et du chocolat noir amer sont aussi de la partie. Les notes de café du nez, si elles évoquaient plutôt le cappuccino, sont remplacées par des effluves d’expresso bien serré. C’est rond et facile à boire, mais il manque un truc pour que la dégustation soit complètement intéressante.
Finale : d’une longueur correcte mais sans plus, elle évolue sur le bois, les épices (cannelle, poivre) et le tabac blond.
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