Quand on pense aux assemblages réalisés au sein des gammes officielles, les Japonais semblent se démarquer par un savoir-faire dans l’équilibre. Nous allons pouvoir vérifier cela avec ce blend made in Nikka, réservé au marché européen, qui coûte environ 30€ …
Nez : on sait exactement où l’on met les pieds. C’est équilibré et doux, assez facile à apprécier. On retrouve pas mal de poires et de la vanille (jusque là pas de surprises) mais avec quelques notes en sus : floral (lys, géranium), du malt, des agrumes (oranges), du musc et une sorte de toast beurré qui donne un peu de rondeur au boisé (assez sec). Il ne faut pas se tromper, on a un nez qui n’a pas des notes franches mais qui distille des pistes assez variées. C’est solide mais il ne faut pas s’attendre à une explosion de senteurs.
Bouche : la texture est souple, la densité bien exploitée mais on sent un peu trop l’alcool (en seconde partie) pour que ce soit vraiment agréable. Cela lui donne une forme de neutralité avec encore de l’orange, des fleurs blanches (un bon bouquet des familles), de la cannelle, de la poire et du caramel trop cuit. La seconde partie de bouche tire sur l’orange séchée et le bois avec une amertume florale.
Finale : c’est quand même court avec toujours cette amertume florale qui perdure et cette petite dose d’orange. Il faut supporter ce type de finale amère. L’arrière-bouche n’est pas courte ni faible : zestes d’orange, fleurs blanches et, malheureusement, alcool.
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