Après la dégustation de Chris du 7,2 en finition Syrah, voici donc le 7,1, une version 100% fûts de chêne américain. Arborant toujours fièrement ses 208 ppm pour seulement 5 ans, le compte est-il bon ?
Nez : La tourbe est beurrée, bien enveloppante. On oscille entre des notes de goudron et des notes de bacon tandis que l’iode arrive petit à petit. Il a besoin d’aération pour libérer d’autres parfums. On a alors du camphre, un peu de kumquat et du citron tandis que la sucrosité est assurée par un mélange de malt et de sucre vanillé. C’est très simple et peu évolutif (il devient plus végétal) même si cela ne sent pas mauvais et que l’alcool ne se fait pas sentir. Un nez qui laisse songeur.
L’eau le rend plus épicée avec une forme d’amertume palpable.
Bouche : la texture est bien grasse et l’alcool est un peu trop présent. Encore une fois, ce n’est pas mauvais mais on a du mal à se sentir concerné, à être passionné par ce qu’il y a dans le verre. On a de la tourbe (entre cendres et végétation) avec un peu de citron et, de nouveau ce combo de malt et de sucre qui se faisait déjà sentir au nez. La seconde partie de bouche fait apparaître un peu d’amande et des épices plutôt indistinctes.
La bouche est plutôt unidimensionnelle avec une tourbe qui prend clairement le dessus sur les autres arômes.
Avec de l’eau, la texture est bien appréciable avec une jolie rondeur mais le profil devient franchement ennuyeux. Une tourbe plus végétale alliée à du malt sucré légèrement citronné. Il n’y a pas grand chose à chercher au-delà de ce réduit de whiskologie. Il est d’ailleurs presque préférable de le laisser à l’état brut.
Finale : plutôt longue avec une persistance convenable. On est alors sur la fumée assortie d’une pointe de citron. On finit avec une sensation sucrée peu agréable. L’eau aide à libérer sa finale mais cela ne rend pas cette fin de dégustation plus palpitante.
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