Nouveau détour du côté de la brasserie francilienne avec l’une de ses dernières références, un Russian Imperial Stout au café pour lequel Parisis a travaillé avec la brûlerie Caron, basée à Issy-les-Moulineaux, et qui élabore en particulier des assemblages de grands crus d’Arabica.
Nez : le café explose littéralement, d’une façon qui peut même être décrite comme assez violente ! Le nom de cette bière annonçait le programme et celui-ci est respecté. Les notes grillées et torréfiées sont évidemment bien présentes. On décèle également après un peu d’aération du pain d’épices et du caramel très légèrement brûlé. Si le premier nez est très « in your face », le profil évolue au fil des minutes vers quelque chose de plus subtil, même si la puissance aromatique est indéniable et peut désarçonner au premier abord ceux qui ne se sont pas préparés à une telle décharge caféinée.
Bouche : pas de grosse surprise, la déferlante de café est au rendez-vous. La première impression est d’ingurgiter cul sec un expresso très serré, mais préparé avec un café aux nuances qui se révèlent ensuite en fin de bouche, apportant quelques épices et de fortes notes de chocolat noir très amer. Un régal. L’ensemble reste en outre assez rond avec des notes de vanille et une légère pointe sucrée du plus bel effet.
Finale : spoiler : on est sur le café. Du café, du café et encore du café…auquel viennent s’ajouter quelques épices (cannelle), du sucre candy et une belle amertume. Une longueur en bouche assez remarquable.
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