Penderyn distille depuis 2000 et utilise des alambics Faraday rejoints, depuis 2014, par des alambics plus classiques. Pour parfaire sa typicité, sa gamme s’étoffe au fur et à mesure des années mais c’est assurément ce Madeira (bourbon puis madère) qui fait office de grand classique. Une place méritée ?
Nez : bonjour rondeur ? Cela sent l’abricot façon « oranais » même si la sucrosité ambiante nous amène de la banane et de l’ananas. Après quelques instants, on retrouve des raisins bien riches, des amandes effilées ainsi qu’une pointe herbacée qui rappelle le foin frais. On a alors un peu de caramel, du blé, de la vanille et des épices (5 baies, cannelle). C’est riche mais assez « spirit » dans l’âme, le nez ayant une certaine vivacité.
Bouche : le fruité est bien moins en avant. On a bien la richesse sucrée du raisin mais c’est surtout l’herbe coupée, le malt, le caramel, la vanille qui s’imposent. La seconde partie de bouche est sur le café vert, un peu d’alcool qui revient avec une pointe de marron, de biscuit, de pomme et de poire. C’est globalement tenu par une douceur qui penche vers l’amertume mais l’aspect « spirit » reste encore présent.
Finale : c’est court et c’est un peu dommage car c’est fait de manière abrupte. Certes, on retrouve un peu du café vert, du raisin et du caramel au lait. L’arrière-bouche revient sur l’herbe coupée, les épices (cannelle, 5 baies).
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