Sorti en 2011, ce whisky corse provenant de la distillerie Mavela, connue sous le nom de P&M, a vieilli en fût de chêne du domaine Gentile (qui fait notamment du muscat et des vins blancs). Un Dram pour le moins particulier…
Nez : on part sur des notes de solvant, un peu de bois et de grain. De la crème à la vanille, des amandes, une pointe de caramel et d’agrumes se retrouvent ainsi qu’une pointe lacté. Le nez est très léger et peu expressif, limite fugace. Une fois qu’il a bien tourné dans le verre, les épices ressortent (poivre vert) avec un peu de graphite en complément. Cela manque clairement de puissance et on dérive sur des touches alcooleuses (alcool de plantes de montagne ou plutôt mauvais génépi industriel).
Bouche : une pointe d’alcool ressort en entrée puis on part tout de suite sur l’épice (poivre, cardamome), ensuite on part sur des notes anisées tout en gagnant des touches amères végétales avec un regain du graphite.
Une bouche plutôt ennuyeuse.
Finale : ce n’est pas très long, plutôt alcooleux, avec une amertume végétale et épicée bien marquée sans véritable saveur (une goutte de chocolat à la limite). L’arrière-bouche quasi-inexistante repart sur la fraîcheur végétale, orgeat et anis avec une astringence résiduelle.
4 Comments
Guillaume Verlier
10 mars 2015 at 10 h 12 minBonjour Thomas,
Excusez moi de vous dire que votre description ne correspond en aucun cas au P&M single malt 7ans que j’ai gouté, je vous conseil de refaire une dégustation de ce Single Malt qui est un produit exceptionnel à mes yeux!
Peut être avez vous goutez leur entrée de gamme…
Thomas
10 mars 2015 at 11 h 47 minBonjour Guillaume !!
Il n’y a bien entendu pas de doutes sur la version testée et, comme souvent, il a été dégusté en deux passes. Par ailleurs, comme on le précise régulièrement, il s’agit d’un exercice hautement subjectif. Pour ma part, entre le profil assez déséquilibré (mais que l’on peut aimer) et l’alcool mal intégré, j’ai eu du mal à finir mon verre…
Quoi qu’il en soit, si vous l’avez trouvé exceptionnel, j’espère que vous avez eu l’occasion d’en acheter au moins une bouteille.
Bonne dégustation à vous. 😉
Luc
20 octobre 2016 at 16 h 56 minBonjour Thomas,
Votre commentaire me laisse perplexe, quand je lis « un alcool mal intégré, j’ai eu du mal à finir mon verre… » j’ai l’impression que vous n’avez jamais vraiment gouté ce whisky. Comment l’alcool pourrait être mal intégré après 7ans de fut de muscat ? Vous devriez lire des commentaires de professionnels avant d’écrire n’importe quoi sur le net !!
Thomas
20 octobre 2016 at 18 h 20 minBonjour Luc,
Votre commentaire me laisse perplexe.
« J’ai l’impression que vous n’avez jamais vraiment gouté ce whisky ». Quand des avis divergent sur un produit, quel qu’il soit, on retrouve ce fameux argumentaire conspirationniste. D’ailleurs le corrélat ne serait-il pas que je suis un illuminati à la solde la Scotch Whisky Association ? Rien n’est moins sûr.
« Comment l’alcool pourrait être mal intégré après 7ans de fut de muscat ? ». Il est évident qu’il s’agit d’une formule récurrente dans l’industrie, de par la certitude qualitative inhérente à ces caractéristiques de maturation. Les fûts de bourbon et de sherry doivent trembler. Taquinerie mise à part, le degré d’alcool et la maturation (temps et type) ne sont pas des gages d’intégration de l’alcool.
« Vous devriez lire des commentaires de professionnels avant d’écrire n’importe quoi sur le net ». De professionnels qui vendent ce whisky, ceux qui en font la promotion… ? . Je pourrais également produire plein d’avis similaires au mien parmi les professionnels des spiritueux.
Par ailleurs, j’ai eu accès à la version de 2011. Peut-être n’est-ce pas la même que vous avez goûté, auquel cas je serais ravi de noter une version plus récente: tous les amalteurs connaissent la variabilité existante entre 2 batches d’un whisky soi-disant identique.
Slainte !