Il y a des malts qui partent avec un handicap naturel, une carence de confiance qui fait douter le dégustateur de l’utilité d’une dégustation. Mais trop curieux de découvrir le résultat, nous nous sommes lancés dans cette aventure : un whisky de 7 ans autrichien et une maturation étonnante. En effet, le parti pris est l’élevage en fût de vins locaux. Il s’agit donc de Chardonnay et de Trockenbeernaulese (TBA), un vin liquoreux autrichien (mais également allemand et suisse) qui utilise des raisins desséchés. Mais trêve de bavardage, passons au breuvage…
Nez : on a beaucoup de solvant au premier nez. Des notes de bois vert ressortent de manière étonnante. On a également de la banane pas mûre, du sucre artificiel. C’est de plus assez alcooleux mais l’ouverture calme un peu son agressivité. On a alors l’impression d’avoir des effluves de pots de peinture associés à des pois cassés. Un duo pour le moins étonnant. Mais la surprise n’est pas gage de qualité.
Bouche : on retrouve tout de suite le bois vert, de la résine et un peu de banane ainsi que du malt. C’est ensuite bien épicé avec de la muscade et des touches citrique plus que citronné. L’alcool est toujours très limite au niveau de son intégration mais il se rattrape bien aux branches. Normal avec tant de bois me direz-vous.
Finale : plutôt court sur la muscade et le bois vert. L’arrière-bouche manque de relief avec le retour citrique et de notes de céréales.
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