Une combinaison de rareté à n’en pas douter. L’ancienne gamme de Diageo, les fameux « Rare Malts » créés en 1995 puis abandonnés, se pare ici d’une distillerie fermée, Rosebank. Il s’agit d’une des 4 versions de cette série et une des 2 issues de l’année 1981…
Nez : brut, l’alcool est d’une grande vivacité. On perçoit donc avec difficulté des notes d’herbe fraîche, des notes pétrolifères, de la citronnelle et du citron frais mais aussi de la cire et de la pierre chaude. L’ouverture offre un véritable panier de citron mais l’alcool n’est pas prompt à partir. Avec une bonne attente, on a pourtant une belle complexité qui se développe avec du thym, de la mousse et des gâteaux sablés ainsi que de la gelée royale. L’eau ajoute des notes de chunks au caramel, une fumée végétale lointaine, un peu huileuse. Un nez vraiment classe qui varie tout au long de son aération.
Bouche : brut, il possède beaucoup de citron, de jolies notes presque fermières avec encore une belle fraîcheur végétale (aromates, menthol), miel et encore du malt. Il y a pourtant assez rapidement une amertume assez prononcée avec des zestes d’agrumes qui deviennent assez puissants mais aussi des épices qui relèvent l’ensemble. Autant la première partie de bouche est flatteuse autant la seconde est plus âpre. L’ajout d’eau le rend plus épicé et ajoute quelques notes de chocolat mais l’ensemble reste fidèle à la première impression avec une fraîcheur préservée et un dram plus équilibré. Le citron confit ressort en seconde partie de bouche dans ce cas. Malgré des qualités, l’amertume devient un peu trop marquée.
Finale : étrangement assez rapidement éteinte par rapport à la puissance exposée. On reconnaît encore l’apport du citron et des notes de rhubarbe L’eau le rend doux sur le citron confit, le poivre, les épices. L’arrière-bouche tire clairement sur le thé oolong et une pointe de poivre. Avec l’eau la gelée royale réapparaît en fin de parcours.
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