Scapa a cédé aux s(k)irènes du whisky sans-âge avec ce breuvage qui titre à 40%. Le remplaçant du 16 ans, qui ne nous avait pas réellement convaincu, va donc passer au crible de notre palais…
Nez : on est face à un profil bien iodé qui nous amène plus sur la bourrache et les notes médicinales que sur les embruns purs et durs. On a également des fruits blancs bien marqués (pommes et poires pour des notes peu naturelles) ainsi qu’un peu d’alcool de prune. Enfin on a un peu de citron confit et surtout du miel (floral). C’est un nez très doux, voire un peu mollasson. Si l’ensemble pouvait convaincre, il existe un problème avec les notes de fruits qui semblent savonneuses (arômes artificiels). Cet effet contamine les effluves et rompt l’équilibre de ce nez.
Bouche : la texture est tout de même aqueuse et le profil est plus sec qu’au nez. On a bien encore du miel (toujours floral) en entrée de bouche avec des fruits (pommes déshydratées, mais avec des restes savonneux) et du jus de citron. Les épices deviennent alors plus marquées à cheval entre le bois et la cannelle. L’iode est toujours là mais n’arrive pas à donner du corps aux saveurs qui semblent un peu fades. Le cacao en poudre arrive aussi en milieu de bouche avec un peu d’iris (capiteuses).
On a l’impression d’avoir une collection d’arômes pré-fabriqués. Cela reste assez buvable grâce à la réduction mais on a du mal à y trouver son compte.
Finale : aïe, c’est court. On retrouve les fruits blancs (déshydratés) et du malt. Le citron et l’iode persiste et signe mais en étant assez fantomatique.
1 Comment
Steve
23 décembre 2017 at 19 h 59 minvery nice