Située à Schliersee, Slyrs est une des distilleries allemandes (avec Hammerschmiede aka Glen Els) qui est arrivée à faire porter son nom en dehors des frontières germaniques. Née en 1999, elle avait pris l’habitude sortir un 3 ans millésimé (en fûts neufs). Jeunesse prometteuse ou curiosité insipide ?
Nez : c’est quelque chose d’assez directif, pas le temps de niaiser. On a quelque chose de bien sucré (sirop de pommes), du fromage frais, du malt, des amandes et de la vanille. C’est plutôt doux mais cela n’empêche pas le bois de se manifester (planche de bois, résine, bois vert). On trouve aussi une pointe de fleurs blanches (tendance acacia), diluées dans les notes majoritaires. Ce n’est pas mauvais en soi même si ce n’est vraiment pas finaud. On regrettera tout de même les légères off-notes qui apparaissent par moment (œufs vinaigrés). Bref, ce n’est pas l’extase jusque-là mais rien de honteux non plus.
Bouche : la texture est lisse et cela manque d’engagement. Le fruité est en décroissance et on a un agglomérat mitigé entre le malt, le sucre (pas vraiment léger) et le boisé. Celui-ci prend clairement l’ascendant avec du bois vert qui contrôle les fleurs blanches et les amandes. L’amertume se fait alors sentir de manière plus nette. Cette bouche est assez étrange puisque beaucoup d’éléments sont pauvres ou mal mis en valeur mais que cela ne vire pas au naufrage complet (par contre on s’ennuie clairement).
Finale : c’est court et avec une persistance réduite. Un peu de bois vert et d’amandes (en poudre) avec une pointe d’alcool. « L’arrière-bouche » retrouve un peu de sirop de pommes et du bois. Encore une fois, pour la finesse on repassera. Une légère amertume (bois vert) fait son retour.
Music Pairing : Ariana Grande – Santa Tell Me (bon courage)
Leave a Reply