On continue avec le passage au brut de fût des classiques du blended malt réalisés par Wemyss Malts. 6 000 bouteilles de ce Spice King explorent la piste des épices (à priori, n’est-ce pas). Mieux que le passage délicat du “The hive” ?
Nez : c’est certain que l’on a une puissance perceptible. On retrouve une fumée, du bois qui a un léger accent d’arôme bacon. C’est alors une piste saline qui nous amène vers le poivre, la cannelle, le cuir et une touche minérale. C’est alors que quelques fruits (cerise ?) mal dégrossis n’apparaissent avec de l’orange et du sucre brun. Pas très finaud et tout de même assez sucré. Cela reste toutefois assez facile. L’eau le rend encore plus neutre. On a du mal à s’enthousiasmer.
Bouche : la texture est bien douce avec une perception de l’alcool bien notable. Les arômes manquent de finesse et surtout d’expressivité. On a une fumée qui combine à nouveau sel, poivre et minéralité avec un bon kick de sucre brun, un peu d’orange, du caramel salé et de la cannelle. Cela pourrait donner une combinaison gagnante mais on est retenu par le caractère grossier de l’ensemble. La seconde partie de bouche est plus végétale avec pas mal de réglisse. Le sucre est encore bien là. Une impression de jeunesse s’en dégage. L’eau montre les limites gustatives de cette bouche calibrée sur la cannelle et le gingembre tandis que le sucre sert d’équilibrant de fortune.
Finale : moyenne, elle offre une bonne persistance sur la réglisse, le bois, le sucre brun, l’orange (légère). On passe alors sur le cuir et la cannelle, le poivre étant toujours de la partie.
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