Dans la famille Springbank, il nous manquait le 15 ans, aux inscriptions couleur Hulk. Cette bouteille de la gamme officielle classique, coûtant entre 50 et 60€ avait-elle de quoi s’imposer comme une référence de Campbeltown ?
Nez : le nez est très doux. On a l’impression d’avoir un whisky assez sobre. On perçoit une tourbe beurrée voire crémeuse mais vraiment fine, un peu de tarte aux pommes, du miel, des fruits exotiques légers (ananas). Le tout est accompagné d’une certaine minéralité avec du citron. L’ouverture offre des algues légèrement sucrées et du toffee. C’est plutôt bon même si ce n’est guère explosif.
Bouche : la texture est bien fluide avec un départ sur les fruits, toujours sur la tarte aux pommes. Il y a par contre plus de sécheresse avec un peu de goudron. Un peu d’algue et pas mal de bois et d’épices (cannelle). Puis la teneur végétale apporte de l’amertume, avec de l’oranger et du chocolat au lait. On ne perd pour autant pas la minéralité et la pointe citronnée qui réapparaissent vers le milieu de bouche. Une bouche intéressante, qui rend curieux plutôt qu’enthousiaste.
Finale : moyenne mais avec une persistance bien sentie. Elle distille du citron, des herbes amères et des épices variées. L’arrière-bouche est sur le bois, le minéral et le citron.
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