Le 1972 Scotch Malt Sales nous avait fait forte impression et on se projette à nouveau dans l’ancien monde malté. Cette version officielle sherry a été sélectionnée par Ian Miller et Jonathan Landau. On ne sait pas de qui il s’agit mais on ne doute pas que ce sont des gens super sympas…
Nez : on perçoit de la minéralité légèrement chlorée qui vient avec du citron confit, du gâteau de semoule, de la crème de caramel au beurre salé. C’est bougrement pâtissier avec des parfums pourtant séquencés : du Paris-Brest, du gâteau à l’ananas, du miel, de la tarte Tatin… Autour de ce corpus gourmand, une fumée légèrement poivrée, des embruns (algues) et une apparition crémée vaporeuse, porteuse d’eucalyptus et d’un peu d’aneth. Avec l’ouverture, la bergamote est plus présente avec un peu de brugnons et d’abricots. Rien ne dépasse, tout semble évident avec en dernier lieu un peu de pâte à tarte. Pas le profil typique de la distillerie dans son approche globale mais Uber efficace ce nez !
Bouche : beaucoup d’éléments du nez sont à nouveau présents. On reconnaît cette minéralité chlorée qui est rejoint par le citron confit, cette crème aérienne avec quelques fruits (pêches, tarte Tatin). La seconde partie de bouche est légèrement plus timide avec des agrumes confits et de la bergamote. Cela reste frais et empreint de réglisse, de thé vert et de laurier. Une bouche à la texture souple et qui devient légèrement plus sèche (effet herbacé). On a donc dérivé vers quelque chose de plus austère mais qui tombe juste.
Finale : elle est moyenne mais résolument plus neutre, avec le citron, le thé vert et la réglisse. On a alors la minéralité douce qui vient avec des pommes en tarte, du citron, de l’eucalyptus et du thé vert (légère amertume). La persistance est fort conservatrice. Un très bon point.
Music Pairing : Keb’Mo – Perpetual Blues Machine
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