Nous avions dégustés il y a quelques mois la version 1998 de ce Springbank 21 ans, qui tirait sur le fruit exotique. Ici, c’est un tout autre whisky, pourtant issu de la même distillerie et ayant le même grand âge…
Nez : on est sur un profil très fondu avec des notes de céréales (muesli) et de la mie de pain mouillée , de la pomme verte cuite au beurre, de la noisette et aussi des épices (muscade). Il y a également pas mal de citron, de l’herbe fraîche et de la menthe. On a le droit à un joli panel pourtant il existe une forme de nonchalance qui le rend un peu lassant. L’ouverture apporte de la mandarine et de l’abricot. On se sent un peu frustré par ce manque de gourmandise, ce continuum un peu neutre et trop envahissant.
Bouche : on retrouve bien le profil du nez. Cependant, on débute avec une certaine minéralité qui se poursuit avec une forte proportion du citron et des mie de paie/céréales évoqués précédemment. L’austérité laisse un peu de place pour du fruit (passion, pêche blanche) mais cela reste trop fugace pour ne pas voir arriver la menthe et l’amertume épicée (cannelle). Encore une fois, c’est complexe, équilibré, mais cela possède une forme de vacuité linéaire. On a tout simplement du mal à s’emballer pour cette bouche.
Finale : elle est plus dure, dominée par les épices qui sont heureusement accompagnées de fruité. C’est également un peu alcooleux. La longueur et la persistance sont au rendez-vous. L’arrière-bouche, quant à elle, se poursuit sur la pêche, les céréales et les épices.
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