Cette version réservée au marché danois nous offre un St Lucia à plus de 56%, une force qui semble parfois manquer dans la gamme classique de Compagnie des Indes. Une simple vue de l’esprit ?
Nez : on sent qu’il y a de la personnalité. Il faut le laisser respirer un peu pour qu’il se livre un peu. On a des notes herbacées plutôt discrètes, de la roche froide,de la banane flambée mais surtout un jolie bouquet d’olives noires avec un peu d’anchois. On n’est pourtant pas dans une ambiance jamaïcaine même s’il y a des notes de peinture. On a également du bois précieux qui débarque avec un peu de crème au yuzu, de l’ananas, du kumquat sucré et une petite patine d’encaustique. Il n’y a pas à dire, on est face à un très beau nez. L’eau ne change pas vraiment le profil.
Bouche : l’alcool est très bien intégré avec une part de minéralité très développée. On commence tranquillement avec du kumquat, de l’olive noire et des anchois. La part salée est assez redoutable tournant à un aspect légèrement goudronné tandis que de la banane, une apparition de passion et de la crème au chocolat au lait arrivent tardivement. L’eau permet de lui donner plus de développement en bouche, plus de générosité même si cela endort un peu le chocolaté. Une très belle surprise pour un profil qui se démarque.
Finale : moyenne elle demeure sur la pierre froide, les olives et de la peinture. Les anchois viennent sur l’arrière-bouche avec du kumquat et un peu de canne (mais qui reste tempérée). On aurait aimé que la persistance soit plus marquée mais la qualité est là. Heureusement la dilution permet cela avec la fraîcheur minérale (et un peu végétale) qui s’ajoute à de l’argile.
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