Après l’indépendant St Lucia de chez La Maison Du Rhum, c’est une version officielle qui a été choisie. Cette édition limitée est un assemblage de fûts « oubliés » après l’incendie qui avait frappé la distillerie en 2007.
Nez : on débute par une gourmandise plutôt habituelle. Les raisins secs répondent à la vanille, au miel et aux oranges caramélisées. Le tout est recouvert d’un voile de tabac et de brûlé (bois, marron chaud) tandis que l’on distingue un brin de patchouli et de torréfaction (café). Enfin, on retrouve des épices (cannelle et cumin) et quelques touches de fruits exotiques déshydratés (ananas, coco). C’est un nez facile, qui compense bien sa tendresse par son aspect toasté mais qui devient un peu plus morne avec l’ouverture.
Bouche : on découvre à nouveau ce contraste franc entre la douceur des oranges, du caramel et de la vanille et les tendances plus sèches du bois toasté et du grain de café. Après cette entrée nette, cette bouche concède plus d’amertume avec du bois et des herbes coupées. On a également le retour du patchouli et des fruits exotiques déshydratés (en arrière-plan). Les saveurs s’enchaînent avec aisance quitte à tomber dans une homogénéité réductrice. La texture est assez douce et l’amplitude est limitée mais convenable.
Finale : elle est tout de même assez courte avec sa douceur teintée de bois toasté. L’arrière-bouche demeure faible mais charrie quelques éléments sucrés (orange, coco). Une fin un peu décevante il faut bien le reconnaître.
Music Pairing : Foreign Fields – Grounded (dark version)
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