Strathclyde, distillerie des Lowlands, est née en 1927 et fait partie de ces grosses machines à grain. Alors qu’elle était destinée initialement à fournir l’industrie du gin, elle s’est imposée dans le monde du whisky en entrant notamment dans la composition des Teacher et autre Ballantine…
Nez : on débute sur du classique : solvant et peinture. C’est alors que l’on a des amandes, du sucre raffiné avant que l’on sente des litchis (ceux en boîte malheureusement), des poires et un peu d’ananas. Les fruits sont pourtant au second plan et n’apparaissent que de manière périodique. Le chimique devient alors le vernis à bois tandis qu’une pointe de Perrier citron, de pomme verte et de nougat arrivent. Ce n’est pas démonstratif, c’est le moins que l’on puisse dire, et cela tire sur le sucré. En attendant encore un peu l’ananas devient plus vigoureux ce qui amène un peu de gourmandise. On attend quand même plus que cet effet doucereux. L’eau n’a guère d’intérêt ici.
Bouche : la texture est légère mais suffisante avec un léger piquant. On a par contre un profil aérien qui n’est pas désagréable en soi. On retrouve ce Perrier citron associé à de la pomme verte, la note de peinture récemment étalée. La seconde partie de bouche apporte un peu d’herbe coupée, des fleurs blanches sucrées, de la menthe ainsi que des pommes. Encore une fois, rien n’est puissant ou explosif. Un grain craintif. L’eau le rend plutôt aqueux même si les notes de pommes semblent plus nettes.
Finale : plutôt courte avec une persistance faible. C’est plutôt sucré avec un mélange confus des saveurs précédemment citées. On termine alors sur des Granny smith et des notes herbacées. L’eau le libère un peu au niveau de la longueur mais réduit la finale a une note de sirop de sucre.
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